Tuesday, August 11, 2015

From Chios, Greece to (August 9, 2015) Cesme, Turkey

In English after each paragraph

De l'île de Chios à Cesme en Turquie
From Chios to Cesme (Turkey)


Debout à 6h du matin, il fait déjà chaud et le ciel est clair. Petit déjeuner et c'est le départ pour le port de Chios. Hier, nous avions pris nos billets pour Cesme en Turquie en passant par une agence de voyage. Bien nous en fut, le prix payé fut quasiment moitié pris que par une autre agence contactée par internet. Va comprendre.
Up at 6am, it's already hot and the sky is blue. Breakfast and we leave for the port of Chios. Yesterday, we had taken our tickets for Cesme (Turkey) through a travel agency and we are glad we did as the price was about 1/2 of what we had found on the internet. Let's try to understand...

La suite est une expérience par elle-même. C'est vrai que le port de Chios est d'une toute petite taille, pas de bateau de croisière, juste le ferry d'Athènes et les trois bateaux qui font la navette 2 fois par jour en Chios (Grèce) et Cesme (Turquie).
Then, it is quite an experience. One must say that the port of Chios is very small. No cruise boats, just the ferry from Athens and the 3 ferries that travel twice a day between Chios (Greece) and Cesme (Turkey).

Tout ça pour dire que rien n'indique ni le lieu d'embarquement (pour être juste, bien que situé derrière une barrière, le point d'embarquement semble évident), ni la ou les procédures à suivre...on va s'épargner les détails et on dira juste que sous l'apparence d'un bordel organisé, les douanes et autres intervenants ont l'œil. 
This to say that nothing tells you where to board (although to be fair, located behind a gate, the boarding point seems obvious), nothing to tell you what to do... I will spare you the details, but although it looks like it is a mess, customs officers and other staff on the port are vigilant.

On devait embarquer sur le Nicolas, un bateau qui a vu des jours meilleurs et on finira sur un autre un peu plus en forme. Le pourquoi, on n'a pas la réponse. Il y avait pourtant de la place sur le Nicolas, sur le deuxième aussi. Bref, après une heure de traversée, on arrive au port de Cesme.
We were supposed to board on the Nicolas, a vessel that had seen better times. In the end, we will end up on another one. We don't know why. There was room on the Nicolas and also on the second one. After one hour, we arrive to the port of Cesme.


Depart de Chios - Leaving Chios






Et si vous pensiez que l'immigration clandestine n'affecte que les italiens, pensez-y 2 fois. Non seulement, on a vu au port de Chios des clandestins vivant dans des conditions plus que rudimentaires mais lors de notre traversée, nous avons croisé un bateau de la marine grecque revenant du large avec à son bord des dizaines de pauvres désespérés préférant risquer leur vie que de rester dans leur pays.
And if you thought that illegal immigration is affecting only the Italians, think about it twice. Not only have we seen in the port of Chios some illegals living in very rustic conditions, but while we were on the ferry, we crossed a Greek customs boat which came back with dozens of desperate people who prefer to risk their lives rather than staying in their home country.


Bref, l'arrivée à Cesme et le passage aux douanes s'est déroulé pour le mieux et relativement rapidement même si la encore, il faut mieux suivre la meute vu que les indications se font très rares voir inexistantes. Bref, un coup de tampon, le passage aux douanes pour la voiture et pour clôturer le tout, la voiture est passée au rayons X.
The arrival in Cesme and going through customs went well and relatively quickly even if one more time, you follow the crowd because nothing is indicated. A stamp on our passport, the control of the car which also needs to be X-rayed.


Arrival in Cesme




A ce point la, conformément à ce qu'on nous avons dit, on cherche avec quelques difficultés la sortie tout ça pour s'entendre dire qu'il fallait aller à la douane.
At that point in time, in accordance to what we have been told, we look for the exit, but we are told we have to go back to customs.

On essaie d'expliquer que les procédures sont faites, que tout est correct, les portes ne s'ouvriront pas. Qui dit tête de turc, dit tête de turc.
We try to explain that we have done everything, that everything is correct, the doors won't open. 

On retourne voir le poste de douane en leur expliquant la chose, pas besoin d'attendre. Il fallait juste que le douanier indique sur son ordi que tout était en règle....et là, miracle, les portes s'ouvrent et c'est le départ d'un nouveau récit.
No need to argue, we go back to customs and tell them the doors won't open. The customs officer had to approve in its computer... and now, miracle, the doors opened!

Cesme, ce 9 août 2015 - Cesme, August 9, 2015

En partant pour la Turquie, j'étais un peu inquiet à propos des autoroutes. Depuis quelques années pour accélérer le traffic sur les autoroutes, le gouvernement 100% propriétaire, a décidé de supprimer les postes de péage mais non les dus. Pour ce faire, les turcs ont adopté un système entièrement électronique qui ne nécessite plus de s'arrêter. Ainsi, chaque véhicule doit posséder une carte magnétique appelé HGS. Au travers de ce que j'ai pu lire sur le web et autres supports papier, l'adoption pour les étrangers relevaient de l'exploit. Bien que je n'ai pas plus d'affection que ça pour les autoroutes, je préférais ne pas être pris en défaut surtout que les turcs n'ont pas l'air d'avoir le sens de l'humour pour ce genre de chose.
When leaving for Turkey, I was a little bit worried about the freeways. For a few years, in order to improve the traffic on the freeways, the 100% government owned highways don't have any more tolls where you can pay with cash or credit cards. In order to do so, the Turkish have an all electronic system where you don't even need to stop. Therefore, you need to have an HGS card. From what I have read on the web, it does not seem to be easy to obtain especially for foreigners. Although I try usually to avoid freeways, I wanted to ensure I would not have any problems as they don't seem to have much sense of humour if you don't have that card.

Informations prises à l'office du tourisme de Cesme, il semblerait que nous puissions acheter cette fameuse carte dans une station Shell située à 3 kms...qui cette station nous enverra à une autre, BP. Cette fois, ce fut la bonne et grâce à une application internet permettant de traduire du turc en anglais, et d'un attendant munis d'une patience à toute épreuve, sourire aux lèvres nous expliqua et installa le fameux système HGS....valide soi-disant 1 an sans autre paiement. Ce dernier point reste à vérifier parce que vu le coût modeste de la carte magnétique, on reste perplexe.
After asking someone at the Tourism Office in Cesme, it looks like we may be able to buy that card in a Shell Gas Station  3 kms away... but they sent us to another one, a BP. This time, it worked. A young fellow who did not speak English used an application on his phone and installed the HGS card in our car. Apparently, the card is valid one year without us having to pay for anything else. Well, we will see about that as we think it was not very expensive. 

Bon, après ça, ce fut le tour de la pose café devenu pour nous comme un arrêt obligatoire, d'abord pour la pause et ensuite pour aller à la rencontre des locaux. Nous fûmes accueillis l'un et l'autre par le gérant des lieux par une poignée de main chaleureuse. Quelques mots encore maladroits en turcs pour commander un café et un thé = des sourires sympathiques et une certaine appréciation de notre effort linguistique. Ici comme en Grèce, il n'y a aucune indication quant au prix à payer. 10 lires turques, c'est ce que ça nous a coûté soit à peu près 3 euros. Je sors un billet de 10 et le tend à notre hôte et là, surprise. Dans un rituel assez peu ordinaire, on nous remercie chaleureusement et presque simultanément, on voit notre hôte embrasser le billet en déblatérant quelques mots pour lui aussi remercier les divinités de nous avoir envoyes à son établissement.
This being done, coffee time which has become a must for us as a pause, then to meet locals. We were both welcome by the owner and a hand-shake. After a few words in what we think was Turkish to order a tea and a coffee which lead to smiles as they appreciate our effort to speak the language. Like in Greece, no prices. We pay 10 Turkish Lira about 3 euros. I give a 10 Turkish Lira banknote and surprise! I am profusely thanked and our host kiss the 10 Lira banknote while saying a few words probably to thank the gods to have sent us to his restaurant.

Nous, on s'est dit qu'il nous avait peut-être pris pour des truffes et on s'est promis de vérifier le prix à payer pour ce genre de prestation. Je vous rassure tout de suite, le commerçant a été honnête. On nous a même spécifié que le turc était un homme droit en affaire, on peut négocier certaines choses comme les souvenirs, une chambre, etc mais quand même pas tout. Autrement dit, le turc possède un code d'honneur et ne cherche pas à estourbir le premier venu...bon, c'est ce que l'on nous a certifié, l'expérience fera le reste.
On our side, we told ourselves that maybe we had been taken for rich tourists and we promised ourselves to check on the price for the future. In the end, it looks like the gentleman has been honest. We have been told that the Turkish has a sense of honour and will not try to rip you off. Well, this is what we have been told. Our experience will tell...

On the Road Again 2...

Ecrit par Alain - Written by Alain




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