Thursday, July 24, 2025

4e et 5e semaines d'entraînement (22 juin 2025) - 4th and 5th week of training (June 22, 2025)

Semaine 4 – Une semaine de récupération… mais pas sans rebondissements !

La quatrième semaine d'entraînement était censée être plus légère : une semaine de récupération, donc moins intense, même si la rigueur restait bien présente. Rien de très particulier à signaler, sauf que… mardi, lors d’une sortie à vélo, j’ai chuté. Week 4 was supposed to be a recovery week — slightly easier training sessions, though still quite structured. Nothing major to report… except that on Tuesday, during a bike ride, I had a fall.

Parfois, j’avoue que je maudis les piétons avec leurs chiens ! Oui, ils sont en laisse, mais ces laisses extensibles semblent interminables… Cette fois, ni le chien ni sa propriétaire — en grande conversation au téléphone, évidemment — ne nous ont entendus arriver. Le chien s’est précipité sur Alain, qui roulait juste devant moi. J’avais déjà ralenti, mais il a dû freiner brusquement et faire un écart. Impossible pour moi de l’éviter : j’ai chuté. Sometimes, I honestly curse pedestrians with dogs! Sure, the dogs are leashed — but with those endlessly long extendable leashes... This time, neither the dog nor its owner — of course, deep in conversation on her phone — noticed us approaching. The dog suddenly lunged toward Alain, who was riding in front of me on the left. I had already slowed down, but Alain had to brake hard and swerve. I couldn’t avoid him — and down I went.

Heureusement que je portais mon casque ! J’ai tapé la tête, écorchures à l’épaule et au genou gauche, aux deux mains, et une légère entorse à la main droite. Plus de peur que de mal, mais j’étais furieuse contre la propriétaire du chien. Franchement, il faut que les gens arrêtent de croire que parce que leur chien est gentil, tout est permis. Courir ou faire du vélo, ce n’est pas sans risques, surtout quand on se fait surprendre par un animal mal contrôlé. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive ! Et le sempiternel « je suis désolée / I’m sorry », ça ne suffit pas. Ces accidents pourraient être facilement évités. Donc, message aux propriétaires d’animaux : si vous ne pouvez pas les maîtriser en public, restez chez vous. Voilà, c’est dit ! Thankfully, I was wearing my helmet! My head hit the ground, I scraped my left shoulder and knee, both hands, and slightly sprained my right hand. Nothing too serious in the end, but I was still quite angry at the dog owner. People really need to stop assuming their dogs are "friendly" and that everyone is fine with that. Not everyone wants to get sniffed or chased — especially not runners or cyclists! This isn’t the first time I’ve been chased by a dog while out training. And all you get is the usual: "I’m sorry."
Honestly, these kinds of accidents are so easily preventable. So here’s a message to pet owners: if you can’t control your animals, stay home with them. There. Said it!

Première séance d'entraînement en eau libre avec un club - First open-water training with a club

Après le fiasco de ma première tentative en eau libre toute seule, j’ai pris une bonne décision : m’inscrire à un entraînement avec le Club Tri-Olacs. J’ai donc participé à ma première séance avec eux jeudi soir. After the disaster of my first solo attempt at open-water swimming, I made a good decision: I signed up for weekly sessions with the Tri-Olacs Club.

Et là… disons que je me suis sentie un peu comme un poisson hors de l’eau ! 😅 On était une vingtaine, et la plupart avaient entre 20 et 40 ans (voire plus jeunes encore). Ce n’est pas évident de s’intégrer à un groupe déjà bien soudé, mais tant pis. J’étais là pour apprendre, pas pour briller. Thursday night was my first session with them — and let’s just say, I felt completely out of my depth! 😅 There were about twenty of us, most of them 20 to 40 years old (or younger). Not easy to blend into a group that already knows each other well, but I’m not here for that — I’m here to learn.

Ils enchaînaient les longueurs en crawl comme si c’était une promenade de santé. De mon côté, j’avais du mal à faire 50 mètres ! Mais je persiste. Mon objectif principal était de mieux gérer ma peur des algues — ces vilaines tentacules qui semblent vouloir m’attraper. Bonne nouvelle : après la première bouée (tous les 50 mètres), elles sont un peu moins présentes. They were doing lap after lap of freestyle like it was nothing. Meanwhile, I was struggling to get through 50 meters! But I’m sticking with it. My main goal that night was to get over my fear of algae — they rise like little tentacles trying to grab me… 😬 Thankfully, after the first buoy (placed every 50 meters), there were fewer of them.

L’eau était aussi moins froide, et je commence à m’habituer à la combinaison néoprène. La séance dure normalement 1h15, mais je suis sortie après 55 minutes. J’ai encore pas mal nagé en brasse, mais j’ai aussi travaillé mon crawl, notamment la respiration, avec les conseils de Dorothée, la coach. Résultat : 1425 mètres ! Comparé à mes 300 mètres de la semaine précédente, c’est déjà une belle victoire ! The water was also warmer than before, and I’m slowly getting used to the wetsuit. The session is supposed to last 1h15, but I got out after about 55 minutes. I still swam quite a bit of breaststroke, but I also worked on my freestyle and breathing technique — thanks to some great advice from Dorothée, the coach. Final distance: 1,425 meters! Considering I only managed 300 meters the week before, I’m calling that a solid win!

Brick léger et chaleur intense - Short Brick session in the heat

Vendredi : petite séance Brick — 1h de vélo + 10 minutes de course à pied, à un rythme très lent. Et c’était tant mieux, car il commençait sérieusement à faire chaud… Friday: short Brick session - 1h bike + 10 minutes run, very slowly. And thanks for that, as it was seriously hot...

Piscine et technique : encore beaucoup de travail ! Pool work: still so much to learn!

Dimanche : retour à la piscine. J’ai regardé plusieurs vidéos YouTube pour m’améliorer, notamment sur le battement de jambes avec planche… Résultat : je reste presque sur place et je m’épuise en 10 battements. Mes cuisses pèsent 100 kilos, j’en suis sûre ! 😄 Sunday: back to the pool. I watched several YouTube videos and tried to work on kicking with a kickboard. Let’s just say… I barely moved and felt exhausted after 10 kicks. My thighs felt like they weighed 100 kg! 😅

J’ai aussi testé le pull buoy pour travailler le haut du corps et l’alignement. Ce petit flotteur placé entre les cuisses empêche de bouger les jambes, et on avance uniquement avec les bras. Plus facile à dire qu’à faire : il faut penser à tout en même temps — respiration tous les 3 mouvements, entrée correcte des mains, propulsion, glisse, sortie du bras… Je suis vite essoufflée, mais je m’accroche ! I also bought a pull buoy to work on upper body strength and proper alignment. You place it high between your thighs to keep your legs still and focus on your arms. Easier said than done — you have to think about everything at once: breathing out in the water, ideally breathing every 3 strokes (so alternating sides), entering the water with the right hand angle, bending your elbow slightly, pushing back strongly, keeping a good glide, turning your head just enough to breathe (without swallowing water), extending one arm forward while the other exits far behind... Honestly, I was out of breath but I am not giving up !

Entraînement en voyage : courir à La Malbaie  - Training on a trip:  Running while away at La Malbaie

Même en déplacement, il faut caser les entraînements. À La Malbaie, j’ai fait une course avec ma meilleure moitié : 10 km, dont 3 km à un rythme de 5'45"/km. Heureusement, le parcours longeait le Saint-Laurent — magnifique ! Temps final : 1h01. Pas mal du tout. Even while away from home, I kept training. In La Malbaie, I went for a run with my better half — 10 km, including 3 km at a pace of 5:45/km. Luckily, it was along the beautiful St. Lawrence River. Gorgeous! Final time: 1h01. Not bad at all.

Nouvelle séance Brick, en solo - Another solo Brick session

De retour à la maison, nouvelle séance Brick, toute seule cette fois. 1h30 de vélo, avec les 20 dernières minutes à 75 % de puissance, suivies de 25 minutes de course à pied. Il faisait très chaud, je suis rentrée toute blanche 😅 ! Deux petites dattes et 20 minutes de yoga pour terminer calmement avec des étirements. Back home: another Brick session, this time solo. 1h30 bike ride, with the last 20 minutes at 75% power, followed by 25 minutes of running. It was hot — I came back pale and drained! A couple of dates and 20 minutes of yoga for stretching helped wrap things up nicely.

Repos bien mérité ! Rest day well earned

Un jour de repos avant d’attaquer la semaine suivante. Le corps fatigue, mais la motivation reste forte ! One rest day before diving into next week’s training. My body’s tired, but the motivation is strong!

On the Road Again (Swim, Bike, Run...)


Friday, July 18, 2025

Le soutien moral de ma meilleure moitié (2 juillet 2025) - Moral support of my better half (July 2, 2025)



Me lancer dans un triathlon — et pas n’importe lequel, un format olympique — je ne saurais pas dire exactement pourquoi j’ai décidé de le faire. Peut-être pour le défi. Peut-être pour donner un sens à cet été que nous passons au Québec. Certainement pour rester en forme. Taking on a triathlon — and not just any triathlon, but an Olympic-distance one — I’m not exactly sure why I decided to do it. Maybe for the challenge. Maybe to make the most of this summer, since we’ve decided to stay in Quebec. Definitely to stay in shape.

Quoi qu’il en soit, ce projet représente un investissement considérable : du temps, de l’argent (eh oui, quand même !), et une bonne dose de discipline, que ce soit à l’entraînement ou dans l’assiette. Et quand on aime un peu trop la pâtisserie… disons que certains sacrifices sont plus douloureux que d’autres (lol !). Whatever the reason, this challenge is a serious investment: in time, money (yes, quite a bit!), and discipline — whether it’s training or eating right. And when you have a sweet tooth for pastries like I do… well, some sacrifices are harder than others (lol!).

Heureusement, je ne suis pas seule dans cette aventure. Mon plus grand soutien, c’est Alain, ma meilleure moitié. Il m’aide à relever ce défi avec tout l’amour et la patience du monde. Il aura 70 ans en septembre, et il est sportif depuis que je le connais — donc depuis 44 ans. De mon côté, on va dire que j’ai toujours été « une petite sportive » : un peu de tennis, et c’était à peu près tout. Luckily, I’m not doing this alone. My biggest supporter is Alain, my better half. He’s been by my side throughout this journey, offering me all the encouragement I could hope for. He’s turning 70 this September and has been active for as long as I’ve known him — that’s 44 years now. As for me, I’d call myself “mildly sporty” at best: I played a bit of tennis, and that was about it.

Alain a toujours couru, non pas pour la compétition, mais pour le plaisir : une à trois fois par semaine, sur des distances autour de 10 km. Petit à petit, il m’a donné envie de m’y mettre aussi. Et en 2013, pour mes 50 ans, nous avons couru ensemble notre premier marathon à Vancouver. L’année suivante, nous avons récidivé au même endroit, avec un meilleur temps pour nous deux. Il faut dire que s’entraîner à Vancouver, avec le seawall en bord de mer, c’est plutôt motivant. Le parcours du Marathon est magnifique, et s’intégrer à un groupe comme celui du Running Room de Vancouver nous avait vraiment portés. Alain has always been a runner — not competitively, but for the joy of it — one to three times a week, usually around 10 km. Over time, I started joining him, and by 2013, for my 50th birthday, we ran our first marathon together in Vancouver. The following year, we did it again — same city, better times for both of us. Training in Vancouver is pretty ideal, especially with the seawall by the ocean. The marathon course is absolutely stunning, and joining the Running Room group in Vancouver gave us a ton of motivation and support.

Quand nous sommes rentrés au Québec en 2016, nous avons participé au marathon Rock’n Roll de Montréal. Une autre expérience : l’entraînement en solo a été plus difficile, et nous avons mis plus de temps à terminer la course. Le parcours, avec ses longues lignes droites, ne nous a pas vraiment séduits. Depuis, je cours toujours, mais sur des distances plus modestes — les genoux commencent à le faire sentir. In 2016, after moving back to Quebec, we ran the Montreal Rock’n Roll Marathon. That time was tougher — we trained on our own, and it showed. We both took significantly longer to finish, and the course, with its endless straight lines, just didn’t inspire us. So yes, I’m no stranger to running, even if I’ve scaled back the weekly mileage a lot since then. Knees do age a little, after all.

Cette année, Alain a décidé de ne pas s’inscrire au triathlon, car il ne se sent pas assez à l’aise en natation. Je pense qu’il se sous-estime, mais c’est une bataille que j’ai perdue pour cette fois. Cela dit, il est mon supporter numéro un pendant les entraînements. Ce matin encore, nous avons fait 25 kms de vélo ensemble. Demain, c’est 10 kms de course au programme. Le fait qu’il s’entraîne avec moi, même sans faire la course officielle, est une source énorme de motivation. This year, Alain chose not to register for the triathlon in September — he feels his swimming isn’t strong enough. I personally think he’s underestimating himself, but that’s a battle I’ve lost for now. That being said, he’s my number-one fan during training. Just this morning, we ran 12 km together. Tomorrow, we’ve got a relaxed 45-minute bike ride planned. Knowing he’s training alongside me — even if he’s not racing — is an incredible source of motivation.

Je n’en suis qu’à la sixième semaine du programme, mais je réalise à quel point son soutien est essentiel. Les séances sont plus courtes que pour un marathon, mais plus nombreuses, puisqu’il faut jongler avec trois disciplines. Je ne suis pas sûre que je tiendrais le rythme sans lui. On connaît tous ces matins où l’on n’a aucune envie de chausser ses baskets, de monter sur un vélo, ou de se jeter dans une eau à peine tiède… Mais être deux, parfois sans même parler, juste s’équiper ensemble, ça suffit à se lancer. Et ça change tout. I’m only six weeks into the program, but I’m already reminded how essential his support is. The sessions may be shorter than marathon training, but they’re more frequent, with three disciplines to juggle. Honestly, I’m not sure I’d stick to the training plan without him. We’ve all had those mornings when we just don’t feel like lacing up our shoes, hopping on a bike, or diving into chilly water. But having someone by your side — even in silence, just getting dressed to go out together — is a powerful motivator.

Aujourd’hui, j’avais simplement envie d’exprimer ma gratitude envers celui qui m’accompagne dans ce beau défi. So today, I simply wanted to say thank you to my better half.

On the Road Again (Swim, Bike, Run...)

Thursday, July 10, 2025

Entrainement Brick (vélo suivi de course à pied) 14 juin 2025 - Brick training (bike then run), June 14, 2025

Semaine du 14 juin 2025 - Programme d’aujourd’hui : 1h30 de vélo suivie de 5 km de course à pied. J’enfile mon short et mon T-shirt, prépare ma bouteille d’eau, ainsi que deux dattes que je mangerai entre le vélo et la course. Ma bouteille contient un mélange d’eau et d’eau de coco pour une bonne hydratation. Lunettes de soleil sur le nez, je suis prête. Week of June 14th, 2025 : Today’s plan: 1.5 hours of cycling followed by a 5 km run. I put on my shorts and T-shirt, prepare my water bottle, and pack two dates to eat between the bike and the run. My bottle contains a mix of water and coconut water for proper hydration. Sunglasses on, I’m ready.

Ce type d’entraînement, vélo suivi de course à pied, s’appelle un Brick (acronyme anglais pour “Bike Run It Can Kill”). Cela signifie vélo-course, et ça peut vraiment tuer ! Le mot Brick évoque aussi les briques d’un mur, rappelant la lourdeur que j’anticipe dans mes jambes. Bref, ça fait un peu peur ! This type of workout—cycling followed by running—is called a Brick (an English acronym for “Bike Run It Can Kill”). It means bike-run, and it can really kill you! The word Brick also brings to mind bricks in a wall, reminding me of the heaviness I expect in my legs. In short, it’s a bit scary!

Au fait, j’ai un tout nouveau vélo d’origine québécoise, un DeVinci. Je ne saurais pas vous dire le modèle exact, mais je retiens surtout sa couleur corail. C’est vrai qu’il est beau. By the way, I have a brand-new Quebec-made bike, a DeVinci. I couldn’t tell you the exact model, but what stuck with me is its coral color. It really is a beautiful bike.

Lors de mon achat, j’ai bénéficié d’une séance de positionnement pour que le vélo soit parfaitement adapté à ma morphologie. Comme je n’avais jamais roulé sur ce type de vélo ni utilisé ce genre de changement de vitesse, le vendeur, très sympathique, m’a expliqué les plateaux, les pignons et les vitesses. Je n’ai pas tout compris, car une fois sur la route, je ne vois pas sur quel pignon je suis. J’ai tout de même écouté religieusement ses conseils : comment positionner les mains sur le guidon, quand et où les déplacer. Bref, c’est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. Jusqu’ici, sur mon vieux vélo de montagne, je montais dessus et je pédalais, point final. When I bought my bike, I had a fitting session so it would be perfectly adjusted to my body. Since I had never ridden this type of bike or used these kinds of gears before, the friendly salesman explained the chainrings, cogs, and shifting. I didn’t understand much because once riding, I can’t see which cog I’m on. Still, I listened carefully to his advice: how to position my hands on the handlebars, when and where to move them. In short, it’s much more complicated than I expected. Until now, on my old mountain bike, I just hopped on and pedaled, end of story.

Aujourd’hui, longue sortie de 1h30 à vélo. Je pars tranquillement sur le petit plateau, sur un pignon moyen (au moins ça, je m’en souviens). Oups, où sont les freins ? Heureusement, je les trouve vite, car ils ne sont pas à la même place que sur un VTT. J’ai juste dû changer la position de mes mains. Ce vélo est beaucoup moins stable qu’un vélo de montagne, car les roues sont bien plus fines. Je commence donc doucement pour m’échauffer pendant 2 km, puis j’accélère le rythme pour changer de pignon. Finalement, à environ 24 km/h, je change de plateau avec la petite manette gauche. Plutôt fière ! Pendant les montées, je change de pignons pour ménager mes jambes. Je crois avoir compris le fonctionnement. Today, a long 1.5-hour bike ride. I start slowly on the small chainring, on a middle cog (at least I remember that). Oops, where are the brakes? Luckily, I find them quickly because they’re not in the same place as on a mountain bike. I just had to change my hand position. This bike is much less stable than a mountain bike since the wheels are much thinner. So, I start gently to warm up over 2 km, then increase cadence to shift gears. Finally, reaching about 24 km/h, I switch chainrings using the small left lever. Pretty proud! On the climbs, I change gears to save my legs. I think I’ve got the hang of it.

Je parcours les premiers kilomètres et, au cinquième, je prends une petite gorgée d’eau en roulant. Je ne suis pas habituée à ça non plus. Je change la main gauche de place, enlève la main droite du guidon, ralentis car ce n’est pas très stable, en espérant ne pas tomber dans un nid-de-poule, j’attrape ma bouteille, me prends pour une cycliste du Tour de France, lève la tête pour boire. Que se passe-t-il ? Rien ne coule. Il faut aspirer ! Nouvelle découverte pour moi. Avant, je m’arrêtais pour boire, mais maintenant, c’est du sérieux : il faut avancer. Je repose la bouteille, et c’est reparti pour 5 km. J’ai lu qu’il fallait m’hydrater toutes les 10-15 minutes, alors en bonne scout, je vais m’y tenir. I cover the first few kilometers and, at the fifth, I take a small sip of water while riding. I’m not used to this either. I move my left hand, take my right hand off the handlebar, slow down because it’s unstable, hoping not to hit a pothole, grab my bottle, pretend I’m a Tour de France cyclist, and lift my head to drink. What’s happening? Nothing flows. You have to suck! A new discovery for me. Before, I’d stop to drink, but now it’s serious — I have to keep going. I put the bottle back and start another 5 km. I read I should hydrate every 10–15 minutes, so like a good scout, I’m sticking to it.

C’est reparti, nouveau changement de plateau, les tours de roue s’enchaînent. “Baisse la tête, tu auras l’air d’une vraie cycliste.” Voilà ce que je me répète. J’essaie de garder la position la plus aérodynamique possible, les mains sur les cocottes. Le vendeur m’a aussi conseillé de changer de position toutes les 5 à 10 minutes, alors je m’applique. Sinon, j’ai des fourmis dans les doigts. 10, 15, 20, 25 km, les kilomètres défilent. J’ai mal aux fesses, le vélo n’a pas beaucoup d’amorti. Je n’ai pas de cuissard et pour l’instant, je n’ai pas envie de me promener avec une couche spéciale cycliste. Je changerai peut-être d’avis un jour ! Je suis censée finir les 15 dernières minutes à haute intensité, alors j’accélère. C’est dur, j’ai le souffle court et les jambes en feu. “Ne t’écoute pas, fonce, pédale, pédale !” 32,9 km, j’arrive au bout de mes 1h30 de vélo. Ce n’est pas une grosse moyenne, mais peu importe aujourd’hui. Back at it, new chainring shift, the pedal strokes follow one another. “Keep your head down, you’ll look like a real cyclist.” That’s what I tell myself. I try to maintain the most aerodynamic position possible, hands on the hoods. The salesman also advised me to change hand positions every 5 to 10 minutes, so I do. Otherwise, my fingers go numb. 10, 15, 20, 25 km, the kilometers fly by. My butt hurts; the bike has little cushioning. I don’t have cycling shorts and, for now, I’m not keen on wearing a padded chamois. Maybe I’ll change my mind some day! I’m supposed to finish the last 15 minutes at high intensity, so I speed up. It’s tough; I’m short of breath and my legs are burning. “Don’t listen to yourself, go for it, pedal, pedal!” 32.9 km, I reach the end of my 1.5-hour ride. Not a great average speed, but it’s fine for today.

Pas le temps de me reposer. Je range le vélo dans le garage, enlève mon T-shirt, mets une casquette, bois une gorgée d’eau et mange deux dattes. Je règle ma montre sur “Course” et c’est reparti. Après 20 mètres, mes jambes flageolent, j’ai l’impression que je vais trébucher. Je ralentis, sensation étrange. Juste des petits pas, je n’avance pas, je regarde ma montre… et si, je progresse, à une allure de 6 min 40 au kilomètre après un kilomètre. Mes jambes sont déjà un peu moins lourdes. Il est 11h30, il fait un peu chaud pour courir. Un pas devant l’autre, gauche, droite, gauche, droite, la respiration est bonne, pas trop rapide, j’ai 5 km à faire. Au 3e et 4e kilomètre, j’accélère sans m’en rendre compte. Un petit coup de fatigue au dernier kilomètre, mais j’arrive. Finalement, 5 km en 30 min 50, allure de 6 min 09 au kilomètre. Ça me convient ! No time to rest. I put the bike away in the garage, take off my T-shirt, put on a cap, drink a sip of water, and eat two dates. I set my watch to “Run” and off I go. After 20 meters, my legs wobble, and I feel like I’m about to stumble. I slow down, strange sensation. Just small steps, I’m not moving forward, I check my watch… and yes, I am progressing, at a pace of 6:40 per kilometer after one kilometer. My legs already feel a little lighter. It’s 11:30 AM, and it’s a bit warm to run. One step after another, left, right, left, right, breathing steady, not too fast, I have 5 km to go. At the 3rd and 4th kilometer, I speed up without realizing it. A little slump at the last kilometer, but I finish. Finally, 5 km done in 30 minutes 50 seconds, pace 6:09 per kilometer. I’m happy with that!

Assez intense, ce Brick ! Demain, repos bien mérité ! That Brick workout was pretty intense! Tomorrow, well-deserved rest!

On the Road Again (Swim, bike, run !)

Friday, July 4, 2025

Triathlon olympique de Montréal (6-09-2025): Premier entrainement en eau libre - Training for the Olympic Triathlon of Montreal (Sept.6, 2025): First training in a canal

Aujourd'hui, lundi 2 juin, j’ai franchi le pas : je me suis inscrite au triathlon de Montréal. Cela faisait un moment que l’idée me trottait dans la tête. Je cours régulièrement, et cet hiver, j’ai nagé chaque semaine à la piscine. Je me suis donc dit qu’il ne me manquait plus que le vélo. Le triathlon comprend 1,5 km de natation en eau libre, 40 km de vélo et 10 km de course à pied. J’ai acheté un nouveau vélo la semaine dernière, alors c’est décidé, je me lance. Today, Monday, June 2, I finally took the plunge: I signed up for the Montreal triathlon. The idea had been on my mind for a while. I run regularly, and this past winter, I went swimming every week. So I figured all I was missing was the bike. The triathlon includes a 1.5 km open-water swim, 40 km of cycling, and a 10 km run. I bought a new bike last week, so that’s it — I’m going for it.

Puisque nous passons l’été à Montréal, autant relever un beau défi. J’avoue avoir un peu le trac. Même si j’ai déjà couru trois marathons il y a quelques années, cette épreuve sollicite les muscles d’une manière très différente. Quoi qu’il en soit, c’est parti pour un entraînement rigoureux. J’ai utilisé l’intelligence artificielle pour me créer un programme d’entraînement personnalisé, afin d’être prête pour le 6 septembre. Ce matin, j’ai couru 16 km, suivis de 20 minutes de yoga. Il faisait beau, même si l’air était frais. Avec ma petite gourde d’électrolytes pour bien m’hydrater, j’ai enchaîné les kilomètres à mon rythme, en m’arrêtant trois fois au total. Demain, une heure de vélo et du yoga sont au programme. Il va juste falloir rester disciplinée. Since we’re spending the summer in Montreal, why not take on a great challenge? I admit I’m a bit nervous. Although I’ve already run three marathons a few years ago, this event works the muscles in a very different way. In any case, serious training has begun. I used artificial intelligence to create a personalized training plan to be ready by September 6. This morning, I ran 16 km, followed by 20 minutes of yoga. The weather was nice, though a bit chilly. With my little bottle of electrolytes to stay hydrated, I kept going at my own pace, stopping three times in total. Tomorrow, it’s one hour of cycling and some yoga. The key will be sticking to the routine.

Côté natation, Alain et moi sommes allés à la piscine une fois par semaine tout l’hiver. Même si nous n’avons jamais pris de cours, nous avons quand même progressé, surtout en endurance. Je parviens maintenant à nager environ 1800 mètres — lentement, certes, mais j’y arrive ! En vue du triathlon du 6 septembre, j’ai donc acheté une combinaison en néoprène pour nager en eau libre, c’est-à-dire en lac, en canal ou ailleurs. Aujourd’hui, j’ai inauguré la combinaison… J’ai déjà nagé plusieurs fois en pleine mer, ce qui s’était toujours bien passé. Je suis un peu tendue, mais pour l’instant, mentalement, je tiens le coup. Alain et moi avons repéré le lieu d’entraînement du Club de Triathlon de Vaudreuil pour la nage en eau libre : le canal de Soulanges, sur le chemin Saint-Emmanuel. C’est donc là que nous irons. Température extérieure : 19 degrés, avec un peu de soleil. Enfiler la combinaison était déjà tout un exercice ! Heureusement, j’avais regardé un tutoriel sur YouTube, donc ça a été plutôt facile. As for swimming, Alain and I went to the pool once a week throughout the winter. Even though we never took lessons, we still managed to improve, at least in terms of endurance. I can now swim about 1,800 meters — slowly, yes, but I can do it! In preparation for the September 6 triathlon, I bought a neoprene wetsuit for open-water swimming — meaning lakes, canals, or similar. Today, I tried it out for the first time… I’ve swum in the open sea several times before, and it always went well. I’m a bit tense, but mentally I’m holding up so far. Alain and I found where the Vaudreuil Triathlon Club trains for open-water swimming: the Soulanges Canal on Chemin Saint-Emmanuel. That’s where we’re headed. Outside temperature: 19°C with a bit of sun. Putting on the wetsuit was a workout in itself! Luckily, I had watched a tutorial on YouTube, so it was fairly easy.


Le secret ? Porter des gants pour pouvoir bien tirer la combinaison, d’abord au niveau des jambes, puis de l’entrejambe. Ensuite, on passe les fesses, on remonte, on tire encore, on enfile les bras, on ajuste à nouveau, et enfin, on se contorsionne pour réussir à fermer la fermeture éclair dans le dos. Un peu de gel anti-frottement au niveau du cou avant de fermer complètement la combinaison, et le tour est joué. Comme je vais nager seule, j’ai aussi acheté une bouée de sécurité qui me permettra de me reposer au milieu de l’eau si besoin. Alain sera sur la berge, au cas où… On ne sait jamais, si jamais je panique. The secret? Wear gloves to get a good grip on the wetsuit — start with the legs, then the crotch. Next, pull it up over the hips, keep tugging, slide in your arms, adjust again, and finally twist and contort yourself to zip it up at the back. A bit of anti-chafing gel around the neck before fully zipping it up does wonders. Since I’ll be swimming alone, I also bought a safety buoy that lets me rest in the water if needed. Alain will be waiting on the shore — just in case. You never know, I might panic.

Je règle ma montre Garmin, qui m’indiquera la distance parcourue, le temps, et d’autres données “essentielles” (je plaisante, bien sûr) pour mon entraînement du jour. I set up my Garmin watch, which will show me the distance covered, the time, and other essential data (just kidding, of course) for today’s training session.


Ensuite, je mets le bonnet de bain, les lunettes de piscine, et le pince-nez — je déteste avoir de l’eau dans le nez en nageant. Après 15 minutes de préparation, je suis enfin prête. Il faut vraiment être motivée ! Next come the swim cap, goggles, and nose clip — I absolutely hate getting water up my nose while swimming. After 15 minutes of getting ready, I’m finally set. You really have to be motivated!



Prête ! Ready !

Je descends, une marche, puis une deuxième, et je me lance à l’eau. C’est un choc… il y a des algues partout. Je les avais bien vues depuis la berge, mais je pensais qu’en m’éloignant du bord, il y en aurait moins. Eh bien non, elles sont partout, remontant vers la surface, menaçantes, prêtes à me toucher. Pourvu qu’elles ne m’effleurent pas… Je dois penser à autre chose. L’eau n’est pas claire, plutôt jaunâtre, et je ne vois pas le fond. Je commence par la brasse pour reprendre confiance, puis un peu de crawl. Je m’arrête, m’appuie sur la bouée, reprends la brasse, puis encore un peu de crawl. Il ne faut surtout pas que je pense aux poissons non plus… Je me demande quelle bestiole va venir me frôler. Un peu moins d’algues ici. Je m’éloigne un peu de mon mari, installé sur sa petite chaise. Non, je ne vais pas trop loin, je me sens seule, et l’eau est froide au niveau des pieds. Il ne faut pas que je m’écoute. Je fais le tour de la deuxième bouée, nage un petit peu de crawl, puis me rapproche de mon mari. Ouf, plus d’algues ici ! Quelle idée j’ai eue de m’inscrire au triathlon olympique de Montréal ! Je ne suis pas du tout sereine. Je sors de l’eau. I step down — one step, then another — and plunge into the water. It’s a shock... there are seaweeds everywhere. I had seen them from the shore, but I thought there would be fewer as I moved away from the edge. Nope, they’re all around, rising toward the surface, threatening to brush against me. Please, don’t let them touch me… I have to think about something else. The water isn’t clear, more of a yellowish hue, and I can’t see the bottom. I start with breaststroke to build confidence, then swim a bit of freestyle. I stop, lean on the buoy, do some breaststroke again, then a little more freestyle. I mustn’t think about the fish either… I wonder what creature will brush past me. There are fewer seaweeds here. I move a little away from my husband, who is settled on a small chair. No, I’m not going too far — I feel alone, and the water is cold at my feet. I shouldn’t listen to my fears. I circle the second buoy, swim a tiny bit of freestyle, then move closer to my husband. Phew, no more seaweed here! What was I thinking signing up for the Montreal Olympic triathlon? I’m definitely not calm. I get out of the water.





J'ai souffert ! I suffered !



Résultat : 11 minutes catastrophiques pour 300 mètres. Je sors de l’eau, épuisée, avec les jambes qui tremblent. Ce soir, après un bon repas, je me sens mieux ! Finalement, c’est plutôt positif : j’étais seule, je suis allée à l’eau, ma combinaison est assez confortable, j’ai affronté mes angoisses et, surtout, je n’ai pas coulé. Prête à recommencer bientôt… enfin, pas avant la semaine prochaine ! Je dois être un peu maso...Result: a disastrous 11 minutes for 300 meters. I got out of the water exhausted, with my legs trembling. Tonight, after a good meal, I’m feeling better! In the end, it’s rather positive: I was alone, I got in the water, my wetsuit is quite comfortable, I faced my fears, and most importantly, I didn’t sink. Ready to do it again soon… well, not before next week! I must be a bit of a masochist...

Demain, ce sera 1h30 de vélo suivie de 5 km de course à pied. Ce type d’entraînement s’appelle un « Brick » (acronyme anglais pour Bike Run It Can Kill). En français, ça signifie vélo-course… ça tue ! À suivre… Tomorrow, it’s going to be 1.5 hours of cycling followed by a 5 km run. This kind of workout is called a “Brick” (an English acronym for Bike Run It Can Kill). In other words, bike-run… it kills! 

A suivre... To be continued…

On the Road Again...