Semaine du 14 juin 2025 - Programme d’aujourd’hui : 1h30 de vélo suivie de 5 km de course à pied. J’enfile mon short et mon T-shirt, prépare ma bouteille d’eau, ainsi que deux dattes que je mangerai entre le vélo et la course. Ma bouteille contient un mélange d’eau et d’eau de coco pour une bonne hydratation. Lunettes de soleil sur le nez, je suis prête. Week of June 14th, 2025 : Today’s plan: 1.5 hours of cycling followed by a 5 km run. I put on my shorts and T-shirt, prepare my water bottle, and pack two dates to eat between the bike and the run. My bottle contains a mix of water and coconut water for proper hydration. Sunglasses on, I’m ready.
Ce type d’entraînement, vélo suivi de course à pied, s’appelle un Brick (acronyme anglais pour “Bike Run It Can Kill”). Cela signifie vélo-course, et ça peut vraiment tuer ! Le mot Brick évoque aussi les briques d’un mur, rappelant la lourdeur que j’anticipe dans mes jambes. Bref, ça fait un peu peur ! This type of workout—cycling followed by running—is called a Brick (an English acronym for “Bike Run It Can Kill”). It means bike-run, and it can really kill you! The word Brick also brings to mind bricks in a wall, reminding me of the heaviness I expect in my legs. In short, it’s a bit scary!
Au fait, j’ai un tout nouveau vélo d’origine québécoise, un DeVinci. Je ne saurais pas vous dire le modèle exact, mais je retiens surtout sa couleur corail. C’est vrai qu’il est beau. By the way, I have a brand-new Quebec-made bike, a DeVinci. I couldn’t tell you the exact model, but what stuck with me is its coral color. It really is a beautiful bike.
Lors de mon achat, j’ai bénéficié d’une séance de positionnement pour que le vélo soit parfaitement adapté à ma morphologie. Comme je n’avais jamais roulé sur ce type de vélo ni utilisé ce genre de changement de vitesse, le vendeur, très sympathique, m’a expliqué les plateaux, les pignons et les vitesses. Je n’ai pas tout compris, car une fois sur la route, je ne vois pas sur quel pignon je suis. J’ai tout de même écouté religieusement ses conseils : comment positionner les mains sur le guidon, quand et où les déplacer. Bref, c’est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. Jusqu’ici, sur mon vieux vélo de montagne, je montais dessus et je pédalais, point final. When I bought my bike, I had a fitting session so it would be perfectly adjusted to my body. Since I had never ridden this type of bike or used these kinds of gears before, the friendly salesman explained the chainrings, cogs, and shifting. I didn’t understand much because once riding, I can’t see which cog I’m on. Still, I listened carefully to his advice: how to position my hands on the handlebars, when and where to move them. In short, it’s much more complicated than I expected. Until now, on my old mountain bike, I just hopped on and pedaled, end of story.
Aujourd’hui, longue sortie de 1h30 à vélo. Je pars tranquillement sur le petit plateau, sur un pignon moyen (au moins ça, je m’en souviens). Oups, où sont les freins ? Heureusement, je les trouve vite, car ils ne sont pas à la même place que sur un VTT. J’ai juste dû changer la position de mes mains. Ce vélo est beaucoup moins stable qu’un vélo de montagne, car les roues sont bien plus fines. Je commence donc doucement pour m’échauffer pendant 2 km, puis j’accélère le rythme pour changer de pignon. Finalement, à environ 24 km/h, je change de plateau avec la petite manette gauche. Plutôt fière ! Pendant les montées, je change de pignons pour ménager mes jambes. Je crois avoir compris le fonctionnement. Today, a long 1.5-hour bike ride. I start slowly on the small chainring, on a middle cog (at least I remember that). Oops, where are the brakes? Luckily, I find them quickly because they’re not in the same place as on a mountain bike. I just had to change my hand position. This bike is much less stable than a mountain bike since the wheels are much thinner. So, I start gently to warm up over 2 km, then increase cadence to shift gears. Finally, reaching about 24 km/h, I switch chainrings using the small left lever. Pretty proud! On the climbs, I change gears to save my legs. I think I’ve got the hang of it.
Je parcours les premiers kilomètres et, au cinquième, je prends une petite gorgée d’eau en roulant. Je ne suis pas habituée à ça non plus. Je change la main gauche de place, enlève la main droite du guidon, ralentis car ce n’est pas très stable, en espérant ne pas tomber dans un nid-de-poule, j’attrape ma bouteille, me prends pour une cycliste du Tour de France, lève la tête pour boire. Que se passe-t-il ? Rien ne coule. Il faut aspirer ! Nouvelle découverte pour moi. Avant, je m’arrêtais pour boire, mais maintenant, c’est du sérieux : il faut avancer. Je repose la bouteille, et c’est reparti pour 5 km. J’ai lu qu’il fallait m’hydrater toutes les 10-15 minutes, alors en bonne scout, je vais m’y tenir. I cover the first few kilometers and, at the fifth, I take a small sip of water while riding. I’m not used to this either. I move my left hand, take my right hand off the handlebar, slow down because it’s unstable, hoping not to hit a pothole, grab my bottle, pretend I’m a Tour de France cyclist, and lift my head to drink. What’s happening? Nothing flows. You have to suck! A new discovery for me. Before, I’d stop to drink, but now it’s serious — I have to keep going. I put the bottle back and start another 5 km. I read I should hydrate every 10–15 minutes, so like a good scout, I’m sticking to it.
C’est reparti, nouveau changement de plateau, les tours de roue s’enchaînent. “Baisse la tête, tu auras l’air d’une vraie cycliste.” Voilà ce que je me répète. J’essaie de garder la position la plus aérodynamique possible, les mains sur les cocottes. Le vendeur m’a aussi conseillé de changer de position toutes les 5 à 10 minutes, alors je m’applique. Sinon, j’ai des fourmis dans les doigts. 10, 15, 20, 25 km, les kilomètres défilent. J’ai mal aux fesses, le vélo n’a pas beaucoup d’amorti. Je n’ai pas de cuissard et pour l’instant, je n’ai pas envie de me promener avec une couche spéciale cycliste. Je changerai peut-être d’avis un jour ! Je suis censée finir les 15 dernières minutes à haute intensité, alors j’accélère. C’est dur, j’ai le souffle court et les jambes en feu. “Ne t’écoute pas, fonce, pédale, pédale !” 32,9 km, j’arrive au bout de mes 1h30 de vélo. Ce n’est pas une grosse moyenne, mais peu importe aujourd’hui. Back at it, new chainring shift, the pedal strokes follow one another. “Keep your head down, you’ll look like a real cyclist.” That’s what I tell myself. I try to maintain the most aerodynamic position possible, hands on the hoods. The salesman also advised me to change hand positions every 5 to 10 minutes, so I do. Otherwise, my fingers go numb. 10, 15, 20, 25 km, the kilometers fly by. My butt hurts; the bike has little cushioning. I don’t have cycling shorts and, for now, I’m not keen on wearing a padded chamois. Maybe I’ll change my mind some day! I’m supposed to finish the last 15 minutes at high intensity, so I speed up. It’s tough; I’m short of breath and my legs are burning. “Don’t listen to yourself, go for it, pedal, pedal!” 32.9 km, I reach the end of my 1.5-hour ride. Not a great average speed, but it’s fine for today.
Pas le temps de me reposer. Je range le vélo dans le garage, enlève mon T-shirt, mets une casquette, bois une gorgée d’eau et mange deux dattes. Je règle ma montre sur “Course” et c’est reparti. Après 20 mètres, mes jambes flageolent, j’ai l’impression que je vais trébucher. Je ralentis, sensation étrange. Juste des petits pas, je n’avance pas, je regarde ma montre… et si, je progresse, à une allure de 6 min 40 au kilomètre après un kilomètre. Mes jambes sont déjà un peu moins lourdes. Il est 11h30, il fait un peu chaud pour courir. Un pas devant l’autre, gauche, droite, gauche, droite, la respiration est bonne, pas trop rapide, j’ai 5 km à faire. Au 3e et 4e kilomètre, j’accélère sans m’en rendre compte. Un petit coup de fatigue au dernier kilomètre, mais j’arrive. Finalement, 5 km en 30 min 50, allure de 6 min 09 au kilomètre. Ça me convient ! No time to rest. I put the bike away in the garage, take off my T-shirt, put on a cap, drink a sip of water, and eat two dates. I set my watch to “Run” and off I go. After 20 meters, my legs wobble, and I feel like I’m about to stumble. I slow down, strange sensation. Just small steps, I’m not moving forward, I check my watch… and yes, I am progressing, at a pace of 6:40 per kilometer after one kilometer. My legs already feel a little lighter. It’s 11:30 AM, and it’s a bit warm to run. One step after another, left, right, left, right, breathing steady, not too fast, I have 5 km to go. At the 3rd and 4th kilometer, I speed up without realizing it. A little slump at the last kilometer, but I finish. Finally, 5 km done in 30 minutes 50 seconds, pace 6:09 per kilometer. I’m happy with that!
Assez intense, ce Brick ! Demain, repos bien mérité ! That Brick workout was pretty intense! Tomorrow, well-deserved rest!
On the Road Again (Swim, bike, run !)
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