Saturday, August 18, 2012

Je suis une coureuse ! I am a runner !

Ma vie à Vancouver s'organise tranquillement. J'ai réglé mon problème de tire-bouchons et n'achète plus que du vin avec des bouchons à vis ! L'immense avantage d'habiter au centre-ville, c'est d'être au coeur de l'action. Dans les deux dernières semaines, j'ai pu donc assister aux trois feux d'artifice. Magnifiques au dessus de English Bay ! La foule était présente partout, les rues barrées. Cela veut aussi dire plus de bruit autour de l'appartement, alors je ferme la fenêtre pour pouvoir dormir à peu près correctement. La semaine passée, c'était la très colorée Gay Pride de Vancouver qui attire 600,000 personnes maintenant chaque année. L'ambiance y est très familiale en fait et l'exhubérence des uns et des autres n'a guère de limite. Hier matin, comme la plupart des autres matins depuis 4-5 ans, je sors pour mon jogging matinal. Il est 7h30 et quand j'arrive près du Seawall, une foule compacte, principalement féminine est entassée, en short et T-shirt de course. Personne ne porte de dossard, alors je me dis, cela doit être une course quelconque, sans doute 5-10 kms maximum. Pourquoi ne pas s'y joindre ? Je me rends compte qu'en fait, tout le monde porte un bracelet jaune, mais franchement qui va remarquer que je n'en ai pas. Je me faufile donc au milieu du pac et commence fébrilement l'attente du départ. Je ne suis pas vraiment nerveuse car je ne sais pas ce qui m'attend. Les femmes autour de moi paraissent de bonne humeur, s'étirent les jambes, ajustent leur ipod. Le premier mouvement se fait sentir dans la foule et on avance d'environ 50 mètres. Je me dis que finalement c'est peut-être juste une marche. Je suis un peu déçue car j'avais vraiment l'intention de courir. Je réalise rapidement que nous partons par vague. Après trois faux départs, nous sommes enfin lancées et bien en courant, cette fois. Le départ se fait tranquillement à travers les rues barrées de Vancouver. Nous sommes évidemment en plein centre ville, nous nous dirigeons vers Gastown et traversons un pont, nous retournons brièvement ensuite le long du SeaWall près de Yaletown, pour bifurquer ensuite vers le pont de Burrard (je crois), et là, nous en sommes à 9km et cela commence à monter. La 4e rue est une véritable torture. Les cuissent brulent et mes poumons vont éclater. Il est 9 heures ou presque et il fait déjà très chaud. Je ne m'arrête qu'uniquement aux stations de ravitaillement pour avaler un verre d'eau et je repars, un pied devant l'autre, les écouteurs de mon ipod shuffle, fermement ancrés dans mes oreilles. Et pour la petite histoire, c'est un vrai défi, car avec la transpiration, mes oreilles les expulsent ! C'est gênant en courant d'avoir à essayer de les fixer. Enfin, cette maudite côte est passée et la descente se fait tranquillement, nous retraversons le pont dans l'autre sens. Sur notre passage et nous sommes environ 5000 personnes, les gens nous encouragent avec panneaux divers ou fanfares, et j'avoue que cela nous stimule et nous fait légèrement (faut pas pousser !) accélérer la cadence. Nous entamons le tour du SeaWall et franchissons les 15 kms. Les jambes commencent à être lourdes. De nombreuses femmes s'arrêtent en cours de route pour marcher ou s'étirer. Je monte le son de mon iphone et je me parle mentalement (j'ai pas vraiment envie de passer pour une folle) : un pied devant l'autre, tu vas dépasser celle-là, celle-ci a un bon rhythme, tu dois pouvoir la suivre, je vais y arriver. Les kilomètres défilent, nous passons sous le Lions Gate Bridge (pont) et nous n'avons plus que finalement 2 kms à parcourir. C'est pas long 2 kms, mais quand on en a 19 dans les jambes, il me faut toute ma concentration pour ne pas céder et m'arrêter pour marcher. Le dernier kilomètre est terrible! Je veux finir avec une bonne cadence et j'accélère, surtout qu'il y a de plus en plus de monde à nous encourager et nous dire que nous y sommes presque. La ligne d'arrivée est en vue et j'en suis émue aux larmes. Je franchis enfin la ligne d'arrivée en 2h23 minutes et il me faut plusieurs minutes pour que je puisse reprendre le contrôle tant la boule que j'ai dans la gorge reste coincée. Je n'étais vraiment pas préparée pour l'événement et j'ai fini quand même. Je suis une coureuse ! Il me reste qu'une immense satisfaction et un médaillon pour témoigner de ma course solitaire dans cette foule sympathique! Mon respect n'en est que plus grand pour tous ces athlètes qui accumulent kms après kms pour faire un marathon ou plus. Je n'en ai fait que la moitié et je ne suis pas certaine que j'aurais pu faire un marathon, le double de la distance. https://picasaweb.google.com/111778703995007334564/GayPrideVancouverAug2012?authuser=0&feat=directlink . Copiez, collez le lien ci-dessus pour voir les photos I get organized in my life in Vancouver. I have solved my corkscrew driver problem and only buys wine with a screwing cork now. The immense advantage in living downtown Vancouver is that I am at the heart of the action. In the last two weeks, I have been able to see the three fireworks above English Bay. The crowd was present everywhere, the streets were blocked by the police. It means aussi more noise around my apartment, hence I close the window to be able to sleep. Last Sunday, it was the very colorful Gay Pride of Vancouver. It draws 600,000 people every year. Not much limit there ! Yesterday morning, I get out from my apartment for my morning run. It is 7:30am and when I arrive close to the Seawall, a dense crowd, mainly female, wearing short and T-shirt. Nobody is wearing running bibs. So I tell myself, it is probably a 5-10 kms maximum. Why not join them ? I realize that everybody is wearing a yellow bracelet, but frankly who is going to notice I am not wearing one ? I sneak in the middle of the pack and start waiting. I am not really nervous as I don`t know what to expect. The women around me seem to be in a good mood, stretch their legs and ajust their ipod. The first move happens in the crowd and we progress about 50 metres. Maybe it is just a walk. I am a little bit disappointed as I was really planning to run. I realize quickly that we are leaving in waves. After three false departure, we leave and we do run this time. No rush in the streets of Vancouver. We are in the midst of downtown and we are heading towards Gastown. We cross a bridge and go back for a short while on the seawall close to Yaletown, to turn afterwards onto the Burrard Bridge. We have run 9 kms already and it starts going up. The 4th street is a torture. The thighs are burning and my lungs are going to burst. It's 9 o'clock or so and it`s really hot already. I stop only at the water stations to gulp one glass of water and I go again, one foot in front of the other one, the earings of my ipod anchored in my ears. By the way, it`s a real challenge, because with the sweat, my ears expulse them ! It`s annoying when you run to have to fix them constantly. At least, this pain-in-the thighs is over and we now run downhill, we cross the bridge one more time in the other direction. As we run and we are approximately 5000 runners, people are cheering with signs or musicians beat frantically on their drums. I admit that this is a good stimulation and we slightly (don`t push it)increase the pace. We start to run along the seawall and have now run 15k. The legs start to be heavy. Many women stop along the way to walk or to stretch. I increase the volume on my ipod and I speak to myself (I don`t really want to be seen as being crazy): one foot in front of the other, I should be able to pass this lady, this one has a good pace, I am going to do it ! whatever works! The kilometers pass, under the Lions Gate Bridge and we now have only 2 kms left to run. It's not very long 2 kms but when you have already run 19 kms, I need all my concentration not to give up and start walking. The last kilometer is awful ! I want to finish with a nice pace and I run quicker. In addition, you have more and more people along the streets to cheer us and to tell us we are almost there. I see the arrival in the distance and I am becoming emotional. I pass the arrival line in 2h23 minutes and I need a few minutes to regain control of myself, as the ball in my throat is stuck! I was really not prepared for this event and I finished anyway. I am a Runner ! I have only an immense satisfaction and a medal to witness my solitary run in this friendly crowd. My respect is even greater for all these athletes who run marathons or more. I ran only half the distance and I am really not sure I could run twice this distance. Cut and paste the link below to see the pictures. https://picasaweb.google.com/111778703995007334564/GayPrideVancouverAug2012?authuser=0&feat=directlink

Sunday, July 29, 2012

Apprendre à vivre seule ! Learn how to live alone !

English at the bottom.

Après deux semaines, ma petite vie s'organise ! Toutefois, je réalise maintenant l'utilité d'avoir un chéri à la maison. Mesdames, nous n'apprécions pas assez nos hommes et quand ils ne sont pas là, c'est la détresse. 3 exemples :

Je rentre un soir après une journée de travail éprouvante. Je vais à la table de nuit et tourne le bouton de la lampe. Cela ne marche pas ! Rien ne m'arrête, aussitôt mon cerveau se met en marche : c'est sans doute l'ampoule et immédiatement, je me baisse sous l'abat-jour et je regarde.



Mystère, comment enlevez l'ampoule. En plus, je réalise que de toute façon, je n'ai pas d'ampoules dans l'appartement. Alors, ni une ni deux, j'ai deux lampes, une sur chaque table de chevet, j'ai ma solution. J'intervertis les lampes. Et croyez-moi, je suis fière de ma trouvaille. Je déménage les lampes et je tourne le bouton. Rien ! c'est la grosse déception... C'est sans doute la prise qui ne marche plus. J'appellerai demain la compagnie de location de l'appartement....

Les stores de la chambre à coucher sont coincés en haut. Je n'arrive plus à les baisser... Je passe plusieurs minutes à tirer à droite, tirer à gauche. J'essaie d'ailleurs à des moments différents dès fois que je deviendrai impatiente ou que j'envoie des mauvaises ondes. Et surtout, je garde mon calme ! Pom-pom aurait été là. Il aurait dit : ``laisse-moi faire``, alors comment voulez-vous que j'ai la moindre chance de vaincre ce store réticent... Encore un appel à la compagnie de location... Pendant trois nuits, j'aurai la lumière du jour/de la nuit dans le visage ! Pas évident pour dormir !



A la maison, ouvrir une bouteille de vin est facile. Même moi, j'y arrive. Je tourne et enfonce le tire-bouchon dans le bouchon,  pose la bouteille entre mes jambes et je tire.... mais quel est cet outil ? Aucun doute dans mon esprit : cela a été conçu par un homme, pour un homme !



Un tire-bouchon avec des ailerons... Je tourne et cela ne s'enfonce pas. Je persévère et je massacre le bouchon. Dans un cas comme cela, que fait une femme? elle se dit : je vais bien trouver un charmant voisin qui va m'aider. Je me précipite au premier appartement où j'entends des voix avec l'outil et la bouteille à la main. Je frappe, j'entends des voix et on ouvre... des chinois habitent là. Je suis dans la mouise. Ils ne doivent pas parler beaucoup l'anglais car la porte se referme et j'entends des tiroirs s'ouvrir dans la cuisine. J'attends et je me dis : c'est bon signe. Il a compris que j'ai des difficultés et il va chercher son propre tire-bouchon. La porte s'ouvre et il me montre fièrement, le même outil monstrueux... Il est content, on a le même. J'arrive à leur montrer que le bouchon à l'intérieur de la bouteille est abimé et le verdict tombe, impitoyable ! Rien à faire, ils m'expliquent. Il faut que je pousse le bouchon dans la bouteille. Autant vous dire que la perspective ne m'enchante pas. Je suis découragée. C'est dimanche et avec mon saumon et mes petites patates sautées à l'ail, je veux un verre de vin blanc (du Chili, en plus)... Non, cela ne se passera pas ainsi. Je fais un nouvel essai et victoire, je comprends plus ou moins comment cela marche et j'ouvre triomphalement ma bouteille !!! et voici le résultat, des bouts de bouchon, un bouchon massacré mais une bouteille ouverte !





Je me mets à table toute seule et j'ai une nouvelle pensée pour mon chéri à plusieurs milliers de kilomètres. Gros bisous, Pom-pom !

Solution pour ma lampe : en fait, il y a un interrupteur que j'ai dû toucher par mégarde ! Je n'ose plus les remonter maintenant !!!


After two weeks on my own, my life gets organized. However, I realize how much a darling at home is useful! Ladies, we don't appreciate how much our men are good. When they are not around, we are desperate ! Let me give you 3 examples.

After one long day at work, I go back to the appartment. I try to turn on the lamp on the night table, but unfortunately, it does not work. Nothing stops me and my brain starts working. It`s probably the bulb and immediately, I put my head under the lamp shade and look.





Mystery, how do I take the bulb out ? Anyway, even if I knew, I don't have a bulb here ! So, I think, I have two lamps, one on each night table. I have my solution. I switch the lamp around, man, they are bulky, but I am quite proud to have figured something out. I turn the switch on the lamp. Nothing ! I give up, it must be the plug and I will call the appartment manager tomorrow....

The blinds of the bedroom are stuck at the top of the window. I cannot bring them down anymore. I spend a few minutes pulling them on the right, on the left. I even try at different times of the day, not to get frustrated and not to lose patience. And you never know, maybe I have the wrong vibrations... Nothing works ! If Pom-pom had been here, he would have said : ```let me do it``. I realize it`s a lost cause again. I don't stand a chance to conquer these blinds... Another call to the property management is the only option left... For three nights, I will sleep with the light of the day/night in the face. Annoying !



Opening a bottle of wine at home is easy. Even I can do this ! I turn and push the corkscrew, set the bottle between my legs and pull... but what is this tool ? a corkscrew with wings... No doubt, this has been designed by a man for a man !



 I turn and it does not go into the cork. I try again and massacre the cork. In such a case, what is a woman`s recourse ? she says to herself : I am going to find a wonderful neighbour who is going to help. I rush with my bottle in the right hand and the corkscrew in the left one to the first appartment next door. I knock, I hear voices et the door opens... chinese people live here. I can't help but think: Chinese can't know much about wine. In addition, they don't seem to be speaking much English as the door closes in my face. However, I hear noises in the kitchen and I think: this is a good sign. At least, he understood I am in trouble and he is getting his own corkscrew ! The door opens one more time and proudly, he shows me... the SAME monstruous corkscrew.. he is happy, we have the same. I smile and I show him that the cork inside the bottle is screwed (no pun intended!) and the verdict falls ! very bad news ! There is nothing I can do, they tell me. Just push the cork inside the bottle. I am discouraged and don't even try another neighbour. It's Sunday and with my salmon, my garlic potatoes, I just want a glass of white wine (it`s a Chilean wine, by the way)... No, I won't give up. I try one more time, understands more or less how it works and triumphally open my bottle. Here is the result : bits and pieces of cork, a massacred cork and an opened bottled ! Victory !




 I sit at the table and think about one more time about mon chéri a few thousand kilometers away. Lots of kisses, pom-pom !

Solution for my lamp : I learnt there was a switch on the wall that I must have touched without noticing !





Saturday, July 28, 2012

Vancouver, je suis de retour ! 15.07 au 22.07.2012

On the Road Again... Enfin, pas tout à fait. ..Alors, pour ceux qui ne le savent pas encore, j'ai reçu une offre de travail pour une compagnie minière (charbon, zinc, cuivre et sables bitumineux) à .... Vancouver il y a quinze jours, le lundi. Après discussion et décision rapide, l'offre est acceptée le même jour et dès le dimanche, je suis embarquée direction la Colombie Britannique. Autant dire que le départ  n'a pas été évident... Nous en avions parlé, bien sûr ensemble avec Pom mais tout à coup, il a fallu que nous nous décidions immédiatement. La dernière semaine passée à la maison a passé avec une vitesse foudroyante, nous n'avons même pas eu le temps de prévenir tout le monde.

Alors, me voici donc arrivée depuis une semaine. L'avion avait 2 heures de retard ce qui fait que je suis arrivée à l'appartement que Teck (c'est le nom de la compagnie pour laquelle je travaille donc maintenant) m'a louée vers 5 heures. Fatiguée, anxieuse face à ma première journée de travail, je me suis quand même ravitaillée immédiatement du strict minimum pour le petit déjeuner du lendemain. Les nuits sont courtes pour le moment car j'ai d'abord eu le décalage horaire, ce qui fait que j'étais réveillée tous les jours vers 4-5 heures du matin et ensuite mon cerveau se met à travailler la nuit avec les choses que j'ai à demander le lendemain au boulot. Enfin, après maintenant une semaine, je commence à trouver une petite routine aussi bien au travail que dans ma vie solitaire.
Voici une photo du batiment (à gauche, Bell sur le  haut) dans lequel Teck est situé. Tout en haut au 33e étage, vous pouvez m'apercevoir d'ailleurs. Plaisanterie !




Malheureusement,  je n'ai pas de bureau avec fenêtre mais on ne peut pas s'empêcher à chaque fois que l'on s'approche de s'émerveiller sur le spectacle que nous donne Vancouver. D'ailleurs voici quelques photos que j'ai prises qui j'espère vous donnerons une petite idée de la beauté de cette ville. Et en plus, il fait beau !!!











Hier après-midi, il faisait très beau et il y avait du monde sur les plages. Super sympa l'ambiance et j'ai découvert la rue Denman avec pleins de petits restos pas chers à priori : coréens, libanais, chinois, japonais, des petits cafés à la française et autres boutiques originales. Aussi, en me promenant sur le ''seawall,, (c'est la promenade du bord de mer), je suis allée voir par curiosité le prix des bateaux à vendre. Il y avait un yacht de 147' (environ 50 mètres) à vendre pour la modique somme de 19 millions d'euros et en plus l'annonce signalait qu'il était ''priced agressively''. Heureusement d'ailleurs, alors avis aux amateurs ! Sinon, les premières choses que je contaste, c'est que Vancouver me parait beaucoup plus multiculturel qu'il y a 20 ans. Il y a 20 ans, on sentait une prédominance des chinois. Actuellement, on voit beaucoup de japonais, cela parle beaucoup l'espagnol aussi dans les rues et un peu plus le français qu'avant. Une autre chose à laquelle il va falloir que je m'habitue de nouveau, c'est la discipline des piétons dans les rues. Au feu rouge pour les piétons, on s'arrête, même s'il n'y a aucun véhicule à venir ni à droite ni à gauche. Il me semble aussi qu'il y a beaucoup plus de clochards dans les rues qui dorment dehors et font la manche. Cela me parait beaucoup plus visible qu'il y a 20 ans.
Au niveau du travail, cela démarre fort. J'ai déja reçu ordinateur portable, iPhone. Mes cartes d'affaires et ma carte de crédit sont commandées. Je suis censée allée au Chili du 22 août au 31 août, ce qui me permettra d'aller faire un détour par Montréal pour voir mon chum préférée et Juju. J'ai aussi une conférence des ressources humaines en septembre, une réunion de 2 jours la semaine d'après, une conférence en octobre à Ottawa (ce qui me permettra de voir de nouveau Pom et Juju) et les réunions semblent faire des petits. Pour ma première semaine, je pense avoir reçu plus de 500 courriels... C'est vrai que j'ai commencé à m'occuper de quelques expatriés mais dur de ne pas se sentir débordée. J'ai passé une partie de cette fin de semaine à essayer de m'organiser (créer des fichiers, prendre des notes pour poser des questions demain), de lire le plus possible de documents et essayer de les trouver toutes seules dans leur système informatique. Je me sens fin prête à attaquer la semaine...

Voilà, je pense bien à vous tous. Les semaines prochaines risquent d'être assez routinières, mais j'essaierai quand même de partager ce qui me semble intéressant dans la vie ouest canadienne.

Thursday, June 28, 2012

Vacation May 2012 - On the Road to... South Carolina

Et oui, cela fait beaucoup de temps que nous n'avons fait aucun posting sur notre blog. Bien que ne travaillant pas, la routine a repris le dessus. Yeark... Nous avons quand même fait une excursion de trois semaines jusqu'en Caroline du Sud fin mai-début juin et je vais essayer de vous en donner un aperçu maintenant.

Le départ, comme d'habitude, un peu de nervosité dans l'air mais au moins pas de boule à l'estomac... Cette fois, nous ne partons que trois semaines, et le grand Julien s'en moque un peu. En fait, il va retrouver un peu d'indépendance pendant notre absence. Mais cette fois, les instructions ont été claires : allez chercher le courrier une fois par semaine, passez la tondeuse une fois pendant notre absence et passez l'aspirateur avant notre retour... On verra bien. Nous voila en train de finir les derniers préparatifs...


Et c'est déja la fin de la première journée. Comme d'habitude, camping au rendez-vous...




Le deuxième jour, nous faisons étape chez les parents d'une de mes anciennes collègues. Nous passons une excellente soirée, profitons de la piscine, ce qui fait beaucoup de bien après la route et la chaleur...






Mais déja nous reprenons la route et nous retrouvons les Appalaches. Nous avions déja sillonné cette route il y a 4-5 ans mais avec une seule moto. Cette fois, je profite aussi des petits virages et c'est d'autant plus amusant que la limitation de vitesse est de rigueur, ce qui fait que je peux suivre sans problème Alain... On s'éclate... La route est sinueuse à souhait, et le paysage magnifique. Il est toutefois dommage que le temps ne soit pas toujours de la partie...


































Nous arrivons finalement à Myrtle Beach et nous tombons en pleine ''Black Bike Week'', comprenez la semaine des motards noirs. On fait un peu ``tache`` mais l'ambiance est bonne enfant, quoique terriblement bruyante ! Nous apprenons aussi que la semaine d'avant, c'était la ''White Bike Week''. Cela ne nous semble pas tellement politiquement correct, tout cela, mais c'est les Etats-Unis. Nous sommes pourtant habitués aux extravagances américaines, mais là encore, on est assis par terre... Les motos sont personnalisées à l'extrême et ce n'est qu'un défilé de gros et grosses pour ne pas dire d'obèses qui se font concurrence sur les motos. Autant dire que les hommes se régalent de voir toutes ses fesses suggestives..








.On s'amuse comme on peut, c'est vrai ! En plus, nous sommes coincés là car tous les campings sont pleins car c'est une longue fin de semaine.








Nous reprenons la route pour Charleston et nous décidons de ne pas aller plus loin. Nous avons trouvé un camping sympa, à environ 10 kms d'une plage. L'eau est très chaude, dans les 28-30 degrés, ce qui nous convient tout à fait. Alors c'est footing le matin, pique-nique, baignades, longues marches sur la plage et bronzing l'après-midi. On apprécie de nouveau de prendre le temps de vivre comme pendant notre année de voyage...

Nous visitons la plantation Magnolia et cela nous rappelle les bayous de la Louisiane. Nous pourrons voir entre autres choses, nos amis, les alligators
















et Charleston, avec son nouveau pont, sa fontaine en forme d'ananas, ses maisons coloniales.



















 Nous goutons aussi à la cuisine Gullah, cuisine traditionnelle des noirs afro-américains de cette région.


 En fait, c'est ''grits'', saucisses et crevettes grillées et pas mal épicées. Très gouteux, tout cela et nous allons aussi manger chez Bubba Gump. Si vous avez vu Forest Gump, vous savez qu'il y a des centaines de façon de cuisiner les crevettes et nous en profitons bien ! Les restaurants Bubba Gump ont été décorés entièrement avec des photos et gadgets se rapportant au film. L'ambiance est vraiment très sympa...



Nous visitons un parc aussi où nous voyons de nombreux pélicans.









Pour le retour, nous décidons de passer de nouveau par le Blue Ridge ParkWay et la Skyline Drive mais une nouvelle fois, dans les montagnes, nous sommes pris dans les nuages...










Dommage, nous ne pouvons en profiter autant que nous l'aurions souhaité. En tout cas, les deux derniers jours, fini le camping, un lit douillet dans des motels... L'arrivée se passe bien et la maison est propre. Que pouvons-nous demander de mieux ? Alain reprend le travail dans deux jours, mais cette pause sur la route nous a fait du bien... Nous n'avons plus qu'à décider quand et où nous serons On the Road Again...