Saturday, August 9, 2025

Dans la tête d'une future triathlète : motivation, discipline, mental mais surtout plaisir ! In my head: motivation, discipline, mental but above all pleasure



Motivée, oui, il faut l’être pour faire un triathlon. Voir des athlètes submergés par l’émotion, heureux de s’être surpassés, de réussir leur épreuve sportive, m’a toujours profondément inspirée. J’ai eu, moi aussi, envie de ressentir cela. Motivated — yes, you really have to be to take on a triathlon. Seeing athletes overcome with emotion, proud of having pushed their limits and completed their challenge, has always inspired me deeply. I, too, wanted to feel that.

Trois disciplines à maîtriser raisonnablement pour pouvoir terminer. Ensuite, si je finis dernière, tant pis. Mais soyons honnêtes : qui a vraiment envie d’arriver la dernière ? Ma fierté en prendrait un petit coup, il faut bien l’avouer ! Avoir couru trois marathons dans le passé m’aide, car je sais ce que cela demande de maintenir un effort physique dans la durée. À l’époque, je travaillais encore, et jongler entre boulot et entraînement était épuisant. Aujourd’hui, ne plus travailler me permet de mieux gérer la fatigue — une petite sieste quotidienne, et je récupère beaucoup plus facilement.  Three disciplines to master — at least to a reasonable level — just to finish. And if I end up finishing last, well, so be it. But let’s be honest: who really wants to come in last? My pride would take a small hit, I won’t lie! Running three marathons in the past helps, because I understand what it takes to sustain long-term physical effort. Back then, I was still working, and juggling job and training was draining. Now that I’m not working, I can manage fatigue better — a daily nap does wonders. One thing’s for sure: I feel great in my body, and I’m full of energy.

Cela dit, trois disciplines, c’est bien plus exigeant qu’une seule. Je m’entraîne environ 12 à 15 heures par semaine — peut-être même plus, car je fais aussi du yoga, du gainage, un peu de musculation. Avec Alain, on marche régulièrement aussi. Tout cela pour prévenir les blessures. Je pratique chaque discipline au moins deux fois par semaine, et certains jours, je m’entraîne matin et soir. That said, three disciplines require much more than just one. I train about 12 to 15 hours a week — maybe even more, because I also do yoga, core work, and some weight training. Alain and I also go on regular walks. It’s all part of staying injury-free. I train each discipline at least twice a week, and on some days, I train both morning and evening.

Alors parlons un peu de discipline. Pour moi, la discipline, c’est quand j’ai mal au genou ou à la hanche au réveil, et que j’enfile quand même mes chaussures de course. J’ai appris à ignorer la petite voix dans ma tête qui dit : “J’ai mal”, “Je ne suis pas capable aujourd’hui”, “Je n’ai pas envie”, “Il pleut”, “Il fait trop chaud”, “Il y a du vent”, ou même “Je suis enrhumée”. Les excuses, je n’en manque pas, c’est si facile ! Et avec la pratique de plusieurs sports, je découvre de nouveaux muscles : en vélo, les fesses ; en natation, les épaules et le haut du dos. Je me lève souvent le matin courbaturée. Let’s talk discipline. For me, discipline is when I wake up with pain in my knee or hip and still lace up my running shoes. I’ve learned to ignore that little voice in my head saying: “It hurts,” “I can’t today,” “I don’t feel like it,” “It’s raining,” “It’s too hot,” “It’s windy,” or “I’ve got a cold.” I have no shortage of excuses — it’s just too easy! And with multi-sport training, I’m discovering all kinds of new muscles: sore glutes from cycling, sore shoulders and upper back from swimming. I often wake up stiff and sore.

Mais souvent, pendant l’entraînement, je pense à toutes les personnes qui, malgré un handicap, font l’effort de se changer pour aller s’entraîner. À celles qui aimeraient faire du sport mais ne peuvent plus. Oui, ça fait mal, oui, c’est dur, oui, ça demande des sacrifices… mais quelle satisfaction après chaque séance ! La discipline devient une attitude. Je ne me demande plus si j’ai mal ou si j’en ai envie. J’ai un objectif, un planning, et je m’y tiens. Point final. En suivant cela, la petite voix dans la tête disparaît. Je sais où je vais. But often, during training, I think of those who, despite disabilities, make the effort to change clothes and train. Those who wish they could do sports but no longer can. Yes, it hurts. Yes, it’s tough. Yes, it takes sacrifices… but the satisfaction after every session is immense. Discipline becomes a mindset. I no longer ask myself whether I’m in pain or whether I feel like it. I have a goal, a plan, and I stick to it. Period. When I do that, the little voice in my head disappears. I know where I’m headed.

Et le mental, alors ? Il intervient justement quand cette petite voix revient en pleine séance. “C’est long”, “Je n’en suis qu’à la moitié”, “J’ai mal aux bras”, “Mes jambes brûlent”, “Je n’arrive plus à respirer”… Là, il faut aller puiser dans ses ressources mentales. Se dire : “Ce n’est pas le moment de ralentir”, “Si tu n’as pas mal, tu ne progresses pas”, “Tu vas y arriver”, “Encore 5 kilomètres et c’est fini”. Ce sont des techniques pour se dépasser, ne pas abandonner. Ça ne marche pas toujours, mais souvent, si je tiens encore cinq minutes, la voix se tait et je repars ! Une vraie victoire. And what about mental strength? That’s when it really kicks in — when that little voice sneaks back during a session. “This is taking forever,” “I’m only halfway,” “My arms hurt,” “My legs are burning,” “I can’t breathe”… That’s when you have to dig deep. Tell yourself: “This isn’t the time to slow down,” “No pain, no gain,” “You can do this,” “Just 5 kilometers to go.” These are strategies to push through, to not give up. It doesn’t always work, but often, if I can just hold on for five more minutes, the voice quiets down and I’m back on track. That’s a real victory.

Un petit bémol, tout de même : quand tu te fixes des objectifs et que tu ne les atteins pas malgré tous tes efforts. Ou quand tu es épuisée après une session. Hier, j’ai fait ma première simulation, et j’étais un peu découragée par ma performance, très fatiguée. Pour me remonter, un bon souper et une bonne nuit de sommeil. Peut-être devrai-je revoir mes objectifs à la baisse. Et alors ? Je n’arrêterai pas de m’entraîner même si la possibilité de finir dernière le 6 septembre, au vu de ma performance d'hier, n'est plus si improbable que cela ! One small downside: when you set goals and fail to meet them, despite all your effort. Or when you finish a session completely drained. Yesterday, I did my first simulation and felt a bit discouraged by my performance — I was exhausted. So I treated myself to a good dinner and a solid night’s sleep. Maybe I’ll need to adjust my goals downward. So what? I’m not giving up training even if after my performance yesterday, finishing last may become a reality!

Et enfin, ce plaisir immense, ce moment magique où ton corps te libère — d’abord de tout stress — puis te fait littéralement flotter. Tu deviens une machine ! En natation, tout à coup, plus de douleur dans les bras ; en vélo, les jambes repartent avec une nouvelle énergie ; et en course à pied, un pas après l’autre, tu trouves ton rythme, sans même être essoufflée. Ces sensations, je les adore. Le plaisir d’avoir atteint son objectif du jour, de voir son corps changer, de garder son poids plus ou moins sous contrôle… Bref, je kiffe ! Je me sens bien, vivante, pleine d’énergie — et j’ai toujours 15 ans dans la tête ! Qui dit mieux ? And finally, that incredible feeling — that magical moment when your body first releases all the stress, then starts to float, literally. You become a machine! In the water, suddenly your arms don’t hurt anymore; on the bike, your legs find new strength; while running, one step at a time, you settle into your pace, barely out of breath. I love those sensations. The joy of hitting your daily target, seeing your body change, keeping your weight in check… In short, I love it! I feel good, alive, full of energy — and I still feel 15 in my head! Can anyone top that?

On the Road Again (Swim, Bike, Run...)

4 comments:

Anonymous said...

Bravo!!!!

L’autre said...

Belles réflexions sur l’effort et le soutien. Comment se dépasser dans le quotidien. Esce que le but motive ou la motivation crée un but? La poule ou l’œuf?
Y aura-t-il un livre à la fin ou une conférence? Aujourd’hui c’est le grand prix Trois-Rivieres. C’est de la mécanique et une détermination de la faire carburer. Mais un triathlon c’est découvrir sa propre machine comme tu dis si bien.
Bon succès et « don’t break a leg! »

L’autre said...

Continue, on court avec toi!

Anonymous said...

Tu es admirable, positive et courageuse ma belle Françoise. Le plus important c que tu n’abuses pas de ce corps qui est plein d’énergie et qui va t’amener à réussir cet exploit, peu importe 1ere ou dernière, dans ton coeur tu seras la 1ere et pour moi aussi 👏👏👏
💓